Définitions clés et concepts de base de l’IA.
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3 minutes
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20 févr. 2025
20 févr. 2025


Quels mécanismes sous-tendent l'intelligence artificielle, et en l'occurrence, les LLM ?
Pourquoi est-il impératif pour les praticiens du droit tels que les avocats, notaires, huissiers et autres spécialistes de se familiariser avec ces technologies ?
Petit rappel d’abord, les LLM ou "Large Langage Models" désignent une catégorie de modèles de traitement automatique du langage naturel basés sur des architectures de réseaux de neurones profonds, en particulier des transformateurs comme BERT, GPT, T5, et d'autres. Ces modèles sont formés sur de vastes ensembles de données textuelles, couvrant souvent des téraoctets d'informations, leur permettant d'acquérir des connaissances générales sur une multitude de sujets.
Les LLMs se caractérisent par leur capacité à générer, comprendre et manipuler le langage avec une précision et une cohérence souvent comparable aux humains dans certaines tâches simples et spécifiques. Leur structure leur confère une flexibilité et une adaptabilité qui les rendent particulièrement efficaces pour une variété d'applications, allant de la réponse aux questions à la génération de contenu original (pour de plus grandes précisions sur ce point voir notamment VASWANI Ashish, SHAZEER Noam, PARMAR Niki et al., « Attention Is All You Need », arXiv, 2023 où TOUVRON Hugo, MARTIN Louis, STONE Kevin et al., « Llama 2: Open Foundation and Fine-Tuned Chat Models », arXiv, 2023)
Les professions juridiques réglementées, malgré leur héritage traditionnel, se trouvent aujourd'hui à la croisée des chemins face à un environnement en rupture technologique.
La question se pose : comment le juriste moderne peut-il embrasser ces technologies sans sacrifier son intégrité professionnelle, la qualité de sa production et donc de son raisonnement ?
En réalité, l'intelligence artificielle, loin de remplacer le juriste, va permettre une dématérialisation des processus routiniers. Elle peut libérer le praticien qui pourra se consacrer aux tâches où son expertise apporte une véritable valeur ajoutée. On ne le répètera pas assez, l'IA ne crée pas, elle génère (voir notamment sur ce point : Observations sous , US district court for the district of Columbia, 18 août 2023, No. 22-1564 (BAH) par Ekaterina Berezkina- Dalloz IP/IT 2023 p.436)
Dans cet article, par exemple, le système d'intelligence artificielle « Creativity Machine » illustre parfaitement cette dichotomie. Alors que son concepteur cherchait à reconnaître à cette IA un statut similaire à celui d'un créateur humain pour une image générée, le tribunal fédéral du District de Columbia a tranché en faveur de l'importance primordiale de l'intervention humaine. Ce jugement rappelle que, bien que les systèmes IA soient capables de générer des contenus, la dimension intrinsèquement créative, et donc humaine, demeure essentielle.
Aussi, loin de remplacer l'expertise du juriste, l'IA se positionne comme un outil puissant, un complément qui amplifie les capacités du professionnel, tout en respectant et en mettant en avant l'humain dans l'interprétation et le traitement des problématiques juridiques.
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Quels mécanismes sous-tendent l'intelligence artificielle, et en l'occurrence, les LLM ?
Pourquoi est-il impératif pour les praticiens du droit tels que les avocats, notaires, huissiers et autres spécialistes de se familiariser avec ces technologies ?
Petit rappel d’abord, les LLM ou "Large Langage Models" désignent une catégorie de modèles de traitement automatique du langage naturel basés sur des architectures de réseaux de neurones profonds, en particulier des transformateurs comme BERT, GPT, T5, et d'autres. Ces modèles sont formés sur de vastes ensembles de données textuelles, couvrant souvent des téraoctets d'informations, leur permettant d'acquérir des connaissances générales sur une multitude de sujets.
Les LLMs se caractérisent par leur capacité à générer, comprendre et manipuler le langage avec une précision et une cohérence souvent comparable aux humains dans certaines tâches simples et spécifiques. Leur structure leur confère une flexibilité et une adaptabilité qui les rendent particulièrement efficaces pour une variété d'applications, allant de la réponse aux questions à la génération de contenu original (pour de plus grandes précisions sur ce point voir notamment VASWANI Ashish, SHAZEER Noam, PARMAR Niki et al., « Attention Is All You Need », arXiv, 2023 où TOUVRON Hugo, MARTIN Louis, STONE Kevin et al., « Llama 2: Open Foundation and Fine-Tuned Chat Models », arXiv, 2023)
Les professions juridiques réglementées, malgré leur héritage traditionnel, se trouvent aujourd'hui à la croisée des chemins face à un environnement en rupture technologique.
La question se pose : comment le juriste moderne peut-il embrasser ces technologies sans sacrifier son intégrité professionnelle, la qualité de sa production et donc de son raisonnement ?
En réalité, l'intelligence artificielle, loin de remplacer le juriste, va permettre une dématérialisation des processus routiniers. Elle peut libérer le praticien qui pourra se consacrer aux tâches où son expertise apporte une véritable valeur ajoutée. On ne le répètera pas assez, l'IA ne crée pas, elle génère (voir notamment sur ce point : Observations sous , US district court for the district of Columbia, 18 août 2023, No. 22-1564 (BAH) par Ekaterina Berezkina- Dalloz IP/IT 2023 p.436)
Dans cet article, par exemple, le système d'intelligence artificielle « Creativity Machine » illustre parfaitement cette dichotomie. Alors que son concepteur cherchait à reconnaître à cette IA un statut similaire à celui d'un créateur humain pour une image générée, le tribunal fédéral du District de Columbia a tranché en faveur de l'importance primordiale de l'intervention humaine. Ce jugement rappelle que, bien que les systèmes IA soient capables de générer des contenus, la dimension intrinsèquement créative, et donc humaine, demeure essentielle.
Aussi, loin de remplacer l'expertise du juriste, l'IA se positionne comme un outil puissant, un complément qui amplifie les capacités du professionnel, tout en respectant et en mettant en avant l'humain dans l'interprétation et le traitement des problématiques juridiques.
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Petit rappel d’abord, les LLM ou "Large Langage Models" désignent une catégorie de modèles de traitement automatique du langage naturel basés sur des architectures de réseaux de neurones profonds, en particulier des transformateurs comme BERT, GPT, T5, et d'autres. Ces modèles sont formés sur de vastes ensembles de données textuelles, couvrant souvent des téraoctets d'informations, leur permettant d'acquérir des connaissances générales sur une multitude de sujets.
Les LLMs se caractérisent par leur capacité à générer, comprendre et manipuler le langage avec une précision et une cohérence souvent comparable aux humains dans certaines tâches simples et spécifiques. Leur structure leur confère une flexibilité et une adaptabilité qui les rendent particulièrement efficaces pour une variété d'applications, allant de la réponse aux questions à la génération de contenu original (pour de plus grandes précisions sur ce point voir notamment VASWANI Ashish, SHAZEER Noam, PARMAR Niki et al., « Attention Is All You Need », arXiv, 2023 où TOUVRON Hugo, MARTIN Louis, STONE Kevin et al., « Llama 2: Open Foundation and Fine-Tuned Chat Models », arXiv, 2023)
Les professions juridiques réglementées, malgré leur héritage traditionnel, se trouvent aujourd'hui à la croisée des chemins face à un environnement en rupture technologique.
La question se pose : comment le juriste moderne peut-il embrasser ces technologies sans sacrifier son intégrité professionnelle, la qualité de sa production et donc de son raisonnement ?
En réalité, l'intelligence artificielle, loin de remplacer le juriste, va permettre une dématérialisation des processus routiniers. Elle peut libérer le praticien qui pourra se consacrer aux tâches où son expertise apporte une véritable valeur ajoutée. On ne le répètera pas assez, l'IA ne crée pas, elle génère (voir notamment sur ce point : Observations sous , US district court for the district of Columbia, 18 août 2023, No. 22-1564 (BAH) par Ekaterina Berezkina- Dalloz IP/IT 2023 p.436)
Dans cet article, par exemple, le système d'intelligence artificielle « Creativity Machine » illustre parfaitement cette dichotomie. Alors que son concepteur cherchait à reconnaître à cette IA un statut similaire à celui d'un créateur humain pour une image générée, le tribunal fédéral du District de Columbia a tranché en faveur de l'importance primordiale de l'intervention humaine. Ce jugement rappelle que, bien que les systèmes IA soient capables de générer des contenus, la dimension intrinsèquement créative, et donc humaine, demeure essentielle.
Aussi, loin de remplacer l'expertise du juriste, l'IA se positionne comme un outil puissant, un complément qui amplifie les capacités du professionnel, tout en respectant et en mettant en avant l'humain dans l'interprétation et le traitement des problématiques juridiques.
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